Distribution d’eau à Mane Vigur – phase 2 –
Mai 2023
Comme mentionné dans le numéro précédent de notre magazine BIKAS, nous, le Fonds d’Urgence Jo Logghe, avons accepté de participer au projet d’approvisionnement en eau de Kavre, connu sous le nom de «Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau de Mane Vigur».
Lors d’une visite familiale au Népal, nous avons eu l’occasion de nous rendre sur le site du projet. Cette visite a été précédée d’une réunion matinale avec quelques dirigeants locaux le 31 mars à Kathmandu.
Outre Babu Lal Tamang, coordinateur, Guna Lama, ingénieur et Haribul représentant la communauté villageoise, André Meeuws et son épouse Nicole et moi-même pour BIKAS - Fonds d’Urgence Jo Logghe, étaient présents. Ang Tshering Sherpa s’est également joint à nous plus tard. Une fois de plus, les objectifs de ce projet ont été expliqués en détail :
1. Construire trois nouveaux réservoirs d’eau - plus grands - de 10 m³, 20 m³ et de 50 m³, afin d’augmenter la capacité de stockage. Cela peut influencer la plantation d’arbres et d’arbustes et procurer de l’eau potable pour les animaux.
2. L’installation de 75 compteurs d’eau pour les maisons déjà raccordées, afin de réduire le gaspillage de l’eau et de permettre à tous les participants de bénéficier d’une quantité suffisante d’eau sous une pression adéquate. Jusqu’à présent, les gens payaient 100 NPR par mois et par famille, bientôt ils devront payer le prix exact en fonction de la consommation.
3. Raccordement supplémentaire de deux maisons, y compris 2 compteurs d’eau.
Ensuite, deux autres projets ont été discutés, à savoir le projet d’amélioration de l’école secondaire de Pokra (Secondary School Improvement Project) et le projet d’adduction d’eau de Ghyang (Ghyang Water Project - Voir ailleurs dans ce magazine pour plus d’explications).
Le mercredi 5 avril, c’était le grand jour. En compagnie d’Ang Tshering Sherpa, consul honoraire de Belgique au Népal, nous sommes partis dans les montagnes en direction de notre objectif : Kavre.
Peu de temps après, Babu Lal nous a rejoint à Bhaktapur, puis son confrère, le directeur de l’école de Pokra.
Plus tard, les deux hommes donneront les explications nécessaires sur leurs activités. Après un panorama himalayen d’une beauté époustouflante, un peu après Dhulikhel et en route vers Namo Buddha, nous avons plongé à l’intérieur des terres avec le 4 x 4. Cependant, le terme “plongé” n’est pas du tout approprié ici, car il s’agit plutôt d’une aventureuse balade en montagne ! Nous avons traversé plusieurs fois le lit d’une rivière pour entamer un peu plus tard, une pente raide ! La nature à l’état pur (même sans tourisme)....
Finalement, nous sommes bien arrivés à notre destination. Nous y avons été accueillis comme nous en avons l’habitude, nous avons reçu un accueil (très) chaleureux. Avec des boissons non alcoolisées, du dal bhat et un khata coloré autour du cou bien sûr, et ce dans une salle municipale austère avec des meubles de jardin en plastique.
Ensuite, cétait à Babu Lal de nous expliquer en détail les communautés villageoises, l’environnement, la place du projet, etc. Il s’avère que nous nous trouvons dans le village de Bhimkhori Danda (1900 m), le plus élevé des trois villages où se situe notre projet. Il est surprenant de constater à quel point les deux autres villages sont éloignés l’un de l’autre, tant en distance qu’en mètres d’altitude. Les trois villages, Bhimkhori Danda, Bongrel Danda et Mane Gaou, appartiennent tous à la municipalité rurale de Roshi, dans le district de Kavre, où coule la rivière Roshi. Nous fournissons les nouveaux réservoirs d’eau dans ces trois villages : à Bhimkhari Danda, en plus du réservoir existant de 10 m³, il y aura un nouveau
réservoir de 20 m³, à Bongrel Danda il y aura un réservoir de 10 m³, et à Mane Gaou il y aura le plus grand réservoir de 50 m³.
Lors d’une reconnaissance plus approfondie, nous avons examiné la solidité du réservoir déjà existant (et sécurisé) à Bhumkhari et nous avons vu l’emplacement du nouveau réservoir à construire. Très proche, nous aurons donc des coûts minimes en termes de raccordement des tuyaux. Les robinets d’eau placés dans certaines maisons ont également attiré notre attention. Conclusion, beaucoup de travail a déjà été fait, mais en raison de l’expansion prévue, il reste encore beaucoup à faire.
Cette question a ensuite été discutée longuement et en plein air avec de nombreux participants du village. Bien que nous n’ayons pas compris un mot des discussions en népalais, celles-ci étaient clairement animées. Par la suite, il s’est avéré que la discussion portait principalement sur l’aspect financier de la situation. Ce n’est pas si surprenant si l’on sait, par exemple, qu’une contribution unique de 40 000 NPR est nécessaire pour un raccordement. Les personnes moins fortunées peuvent heureusement compter sur une réduction substantielle.
À tout cela, il convient d’ajouter une remarque. En effet, il a été convenu que les acteurs eux-mêmes cofinanceraient à hauteur de 25 % le projet nouvellement lancé. Le Fonds d’Urgence Jo Logghe, ainsi que le partenaire français Saint-Chamond Espoir, prendront en charge le solde, à raison de 50 % chacun. Et tout cela devrait fonctionner !
Nous nous lançons donc dans cette aventure et comptons sur votre soutien. Financièrement, cela peut se faire via BIKAS vzw, BE32 2200 7878 0002 en mentionnant Fonds d’Urgence Jo Logghe (Les dons de 40 EUR ou plus font l’objet d’une déduction fiscale).
Dhanyabad - merci,
Dirk & Famille Logghe