Le mardi 28 mars, nous, Karel Arets, vice-président de Bikas et chef de projet de l’école, Guy et José Smulders, sommes partis à Mallaj pour assister à l’ouverture de l’école.
Le trajet a été difficile car la moitié de l’autoroute en direction de Pokhara avait été détruite. Nous avons roulé pendant deux jours. Nous avons passé la nuit à Beni, qui se trouve en dessous de Mallaj. Là, nous avons été invités à visiter la menuiserie, où tout le matériel de l’école a été fabriqué. Le patron était vraiment heureux d’avoir été autorisé à travailler sur ce projet. Après tout, il s’agissait d’une importante commande pour son entreprise qui emploie plus de 20 personnes. Naturellement, nous étions curieux de voir les résultats.
L’inauguration était prévue pour le jeudi 30 avril. Le long du sentier muletier - également une réalisation de Bikas, sous la direction inspirante à l’époque de Jill Vervoort et de Karel Arets -, nous avons gravi 1663 marches pour atteindre le village de Mallaj. Après une heure de montée, nous avons entendu de la musique au loin ... et oui, un véritable orchestre nous attendait pour nous accueillir avec de la belle musique népalaise. Une fois arrivés au sommet,les danseurs, vêtus de vêtements typiquement népalais et maquillés, ont commencé à danser pour nous.
Nous avons été agréablement surpris et, accompagnés par l’orchestre et les danseurs, nous avons été conduits à l’endroit où l’inauguration officielle de l’école aurait lieu. Le long de la route les habitants du village nous attendaient
avec de belles fleurs, des écharpes et des couronnes. Même les enfants qui étaient en pleine période d’examens avaient mis de côté leurs livres d’école pour un moment pour assister à la cérémonie. Tout le monde était présent parce qu’après tout, ils étaient si curieux de voir les Belges qui les avaient aidés à construire leur école.
Rien n’avait été laissé au hasard, une estrade a été dressée devant les invités, sur laquelle se trouvaient des sièges et des banquettes, heureusement á l’abri du mauvais temps. Bien que le temps n’était pas toujours ce qu’on attendait, il faisait exceptionnellement beau ce jour-là.
La cérémonie a duré plus de quatre heures. Bien entendu, les nombreux discours n’ont pas manqué, la plupart en népalais, dont nous n’avons pas compris un seul mot. On nous a également remis toutes sortes de certificats pour nous remercier. Le tout entrecoupé d’éblouissants spectacles de danse.
Après avoir remis le matériel didactique créé par Carine Verleye (membre du conseil d’administration de Bikas) pour soutenir les enseignants, ainsi que les manuels scolaires nécessaires, nous nous sommes dirigés vers l’école pour officialiser l’ouverture.
Nous pouvons témoigner que l’école est devenue très belle, avec des pupitres, des tables et des tableaux, des horloges numériques, bref, tout est neuf, même un tableau numérique que nous avions acheté et avec lequel douze enseignants ont été formés pour pouvoir l’utiliser pendant les cours.
Chaque porte de classe était fermée par un ruban, des rubans que nous avons coupés avec beaucoup d’enthousiasme.
Les photos parlent d’elles-mêmes. Après une nouvelle photo des visiteurs belges avec tous les enfants, nous avons pu redescendre, fatigués mais satisfaits, pour nous remettre de cette belle journée.
Nous n’aurions jamais pu réaliser ce projet sans l’aide des municipalités de Oud-Turnhout et de Lille et bien sûr de tous les sponsors et sympathisants qui nous ont aidés.
Un très grand merci - dhanyabad - de la part de Karel, Guy et José